Pour pouvoir cultiver, il faut préparer la terre: l’exploitation de plein champ est prévue sur dix jardins, qu’il faut implanter, préparer et amender une fois qu’ils ont été un peu asséchés…

Une analyse de sol nous a appris que la qualité de la terre n’est pas bonne dans la zone que nous avons choisie.
Ce n’est pas bloquant en soi, les techniques de permaculture permettent de compenser, mais il va falloir être un peu plus patient et, dans un premier temps, apporter de la matière organique.

Près d’ici, sur la route de Marcillac, Jonathan repère des tas de marc de raisin en cours de compostage. Ces déchets issus de la production viticole locale peuvent être réutilisés pour un premier apport à la terre.




Après avoir coupé l’herbe aux dimensions des jardins maraîchers et étalé le marc, on bâche pour quelques mois. Ceci va permettre à la fois d’empêcher la repousse et aider à la décomposition pour mieux nourrir le sol.

Plus tard, il faut labourer cette terre qui n’a connu que de la fauche depuis 30 ans. Le motoculteur pour la plupart mais on apprécie beaucoup le coup de main du tracteur de notre voisin Henri pour les jardins plus difficiles!
En parallèle, Jonathan a préparé les terrains pour les étapes suivantes : fosses de plantations pour les futurs arbres fruitiers et pourtour pour une haie « nourricière »… On ne vous en dit pas plus pour le moment, cette étape est prévue pour l’hiver prochain !
